Alors que la Banque du Canada s'inquiète de l'impact de la récession sur un nombre croissant de ménages très endettés, le gouvernement met en place un plan pour stimuler les achats immobiliers. La création du CELIAPP et la bonification du crédit d'impôt pour l'achat d'une première habitation stimuleront à terme la demande. Cependant, le secteur immobilier envoie des signaux inquiétants. Néanmoins, le gouvernement Legault a décidé d'aligner ses règles fiscales sur celles du gouvernement fédéral lors de la mise en place du CELIAPP, un compte d'épargne libre d'impôt pour l'achat d'une première propriété, un outil que le gouvernement fédéral a créé dans son budget de l'an dernier présenté en avril. Le programme permet aux acheteurs d'une première maison de cotiser 8 000 $ par année dans un compte libre d'impôt avec un plafond à vie de 40 000 $. Les cotisations sont libres d'impôt et les retraits, y compris les gains en capital, ne sont pas imposés.
Des ménages de plus en plus endettés
Ce soutien à la demande intervient, alors que la Banque du Canada avertit que plusieurs ménages sont surendettés. Nous savons que pendant la pandémie, de nombreuses personnes ont commencé à acheter des propriétés plus grandes, plus spacieuses et plus conformes à leurs attentes, mais les prix les ont également endettés de manière chronique. Ces ménages lourdement endettés pourraient bientôt devoir payer des centaines de dollars en versements hypothécaires. Dans l'ensemble, la hausse des valeurs immobilières, la hausse des marchés boursiers et la hausse des actifs liquides signifient que la situation financière globale des ménages canadiens s'est améliorée depuis l'an dernier.
Une baisse des prix
Desjardins a déclaré que le marché de l’immobilier entre en correction. Les économistes de l'institution financière ont déclaré que l'industrie venait d'atteindre un point d'inflexion, et qu'une correction commençait, mais qu'il ne s'agissait pas d'un effondrement. Après une flambée des prix et des volumes fin 2021 et début 2022, les prix ont commencé à baisser en mars et avril, avec des volumes en baisse de 18 % depuis février. Selon Desjardins, cela va se poursuivre car la hausse des taux d'intérêt affecte la demande
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